&BACK s’engage à soutenir et à amplifier les voix des caféicultrices, pas seulement aujourd’hui, mais chaque jour. À travers leurs expériences riches et variées, ces femmes ne se contentent pas de cultiver des grains; elles cultivent leur récit d’indépendance, de résilience et de rêves. Leurs voix donnent un aperçu de leur parcours de femmes qui s’engagent avec confiance au cœur de l’industrie du café.
Esther Koskei, présidente de la Kabngetuny Farmers Co-op au Kenya, se souvient parfaitement du moment décisif où les femmes de la coopérative se sont vu confier la gestion de leurs propres caféiers. Traditionnellement, les terres, de même que les revenus qui en découlaient, appartenaient aux hommes. Ce moment a marqué bien plus que la capacité des femmes à cultiver des grains de café; c’était le point de départ de leur indépendance financière. « Ils étaient prêts à partager leurs caféiers avec leurs femmes », explique Esther, incarnant la joie ressentie par ces femmes d’être accueillies dans l’industrie par leurs maris.
&BACK se consacre à l’autonomisation des caféicultrices et des jeunes entrepreneures par le biais de programmes de formation agricole et financière afin de contribuer à la réussite de leurs entreprises de café. Esther Kailel, membre de l’association Kapkiyai Women in Coffee au Kenya, considère ces programmes comme la clé de la liberté financière : « Je pense que les leçons apprises me permettront d’épargner mon argent et de soutenir les femmes de ma communauté dans la culture du café. » Grace Maritim, vice-présidente de Kabngetuny Women in Coffee, prévoit un effet d’entraînement : « J’ai hâte de former d’autres femmes de notre groupe de café, et je suis sûre qu’ensemble nous irons loin ».
Liz Alva Ajon Shiguango, une mère de quatre enfants qui dirige une organisation dédiée à la production de café en Équateur, nous fait part de ses réflexions sur la formation en agriculture permaculturelle qu’elle a reçue : « Pour moi, il est important que tous les producteurs s’unissent pour une cause juste et responsable, à savoir la protection des forêts [amazoniennes]. » Janeth Johanna Salazar Grefa, fille d’un producteur de café, abonde dans le même sens : « Je fais partie de la nouvelle génération de productrices de café, et j’espère que ce type d’événements continuera d’avoir lieu à l’avenir ».
Lesbia Montenegro, une caféicultrice du nord du Nicaragua, se réjouit de voir les femmes réussir dans ce secteur. « Le bonheur, c’est de voir des [caféicultrices] réussir, défendre leurs intérêts et améliorer leur qualité de vie », explique Lesbia. Pour elle, raconter des histoires devient un moteur pour élever les autres : « leurs récits me motivent à avancer, à progresser chaque jour et à continuer d’enseigner aux autres femmes qu’elles en sont capables ».
Dans le monde de ces caféicultrices, chaque gorgée raconte une histoire de résilience, de force et de poursuite de rêves. Levons nos tasses en l’honneur de ces femmes remarquables, qui remettent en question les normes et redéfinissent les possibilités.